2* En recherche
Plusieurs occasions me furent favorables.
Et tout d'abord, des papiers administratifs me furent confiés par maman. C'est que lors du décès de papa, maman, veuve avec ses 10 enfants, essayait tant bien que mal d'obtenir d'une pension l'aidant à vivre.
Mais nous sommes en I927, et si papa est décédé après 32 ans de travail dans la mine, maman ne peut toucher aucune pension, car papa était grand-ducal et donc étranger. Maman ne peut prétendre à la pension. Bien plus, étant devenue elle-même grand-ducale par le mariage, elle ne peut par le décès acquérir la nationalité belge, étant née certes dans la Belgique actuelle, à Seraing, mais de parents nés, dans ce coin de Belgique qui en I881 faisait partie de l'Allemagne. Mes grand-parents maternels provenaient d'Amblève (Amel) village des "pays redîmés. "
Maman avait dû présenter pas mal de papiers administratifs, et ce sont ces derniers qui furent à l'origine de l'arbre généalogique.
Un petit coffre métallique de maman me livra quelques secrets... quelques lettres en Allemand d'un certain notaire Klein, qui parlait de succession et qui donnait des noms de Roulling et apparentés au Grand-Duché,... et le nom de Harlange apparaissait. Mon frère Robert connaissait la région pour y être allé l'une ou l'autre fois, et un courrier de papa à maman nous parlait de la fête d'octobre qui était pour lui l'occasion d'un retour de quelques jours au pays.
Et voilà que maman est avertie que l'un des fils du cousin de papa poursuit des études à Liège, chez les Pères Don Bosco. Il y est interne. Certains dimanches, avec maman nous allons le visiter. Il deviendra prêtre. C'est Matthias Roulling que nous avons rencontré lors des premiers rallyes.
La curiosité va grandissant.
Après une émission de radio sur la guerre I4-I8, où l'on parle d'un certain colonel Roulling, j'écris à la R.T.B. et je reçois pas mal de documents, mais étonnement, il s'agit plutôt d'un colonel Rouling... un seul 'l'.
Un article du journal "la Meuse" parle d'une place Colonel Rouling à Bastogne...
Je continue les investigations... Ayant écrit à l'administration, on me met en contact avec un garde champêtre du nom de Rouling. Il m'envoie une lettre que je conserve soigneusement... pour son style d'abord et sa calligraphie, mais aussi pour tous les renseignements qui me sont donnés. Je n'aurai cependant jamais l'occasion de le rencontrer.
Collectionneur de naissance, je garde soigneusement les chromos de chocolat ou autres... quelle chance fut la mienne, de découvrir un jour une image sur la bataille de Tabora où l'on présente le major Rouling, artisan de cette victoire. C'était un bon Liebig. Plus tard, j'aurai l'occasion de lire pas mal de choses à son sujet, dans les revues de l'armée belge. ( à suivre)
Et tout d'abord, des papiers administratifs me furent confiés par maman. C'est que lors du décès de papa, maman, veuve avec ses 10 enfants, essayait tant bien que mal d'obtenir d'une pension l'aidant à vivre.
Mais nous sommes en I927, et si papa est décédé après 32 ans de travail dans la mine, maman ne peut toucher aucune pension, car papa était grand-ducal et donc étranger. Maman ne peut prétendre à la pension. Bien plus, étant devenue elle-même grand-ducale par le mariage, elle ne peut par le décès acquérir la nationalité belge, étant née certes dans la Belgique actuelle, à Seraing, mais de parents nés, dans ce coin de Belgique qui en I881 faisait partie de l'Allemagne. Mes grand-parents maternels provenaient d'Amblève (Amel) village des "pays redîmés. "
Maman avait dû présenter pas mal de papiers administratifs, et ce sont ces derniers qui furent à l'origine de l'arbre généalogique.
Un petit coffre métallique de maman me livra quelques secrets... quelques lettres en Allemand d'un certain notaire Klein, qui parlait de succession et qui donnait des noms de Roulling et apparentés au Grand-Duché,... et le nom de Harlange apparaissait. Mon frère Robert connaissait la région pour y être allé l'une ou l'autre fois, et un courrier de papa à maman nous parlait de la fête d'octobre qui était pour lui l'occasion d'un retour de quelques jours au pays.
Et voilà que maman est avertie que l'un des fils du cousin de papa poursuit des études à Liège, chez les Pères Don Bosco. Il y est interne. Certains dimanches, avec maman nous allons le visiter. Il deviendra prêtre. C'est Matthias Roulling que nous avons rencontré lors des premiers rallyes.
La curiosité va grandissant.
Après une émission de radio sur la guerre I4-I8, où l'on parle d'un certain colonel Roulling, j'écris à la R.T.B. et je reçois pas mal de documents, mais étonnement, il s'agit plutôt d'un colonel Rouling... un seul 'l'.
Un article du journal "la Meuse" parle d'une place Colonel Rouling à Bastogne...
Je continue les investigations... Ayant écrit à l'administration, on me met en contact avec un garde champêtre du nom de Rouling. Il m'envoie une lettre que je conserve soigneusement... pour son style d'abord et sa calligraphie, mais aussi pour tous les renseignements qui me sont donnés. Je n'aurai cependant jamais l'occasion de le rencontrer.
Collectionneur de naissance, je garde soigneusement les chromos de chocolat ou autres... quelle chance fut la mienne, de découvrir un jour une image sur la bataille de Tabora où l'on présente le major Rouling, artisan de cette victoire. C'était un bon Liebig. Plus tard, j'aurai l'occasion de lire pas mal de choses à son sujet, dans les revues de l'armée belge. ( à suivre)
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